Grand Bal de Lorraine

Adrian ne put retenir un petit rire suite aux paroles de sa cavalière. Il lui répliqua, d'un ton jovial.

Implacable? Moi? Voyons voyons, je suis sûr et certain que vous arriverez sans mal aucun à me mener par le bout du nez chère Sarah. C'est plutost moi qui vais devoir faire attention.

Il lui sourit.

Quel dévouement!
Je suis bien conscient qu'une danse ainsi qu'une promenade avec moi va vous demander énormément de courage, mais je vous assure... je tenterai d'estre le moins rébarbatif possible et de faire en sorte que vous vous amusiez autant que vous le méritez!

Puis elle lui posa une question sur la Bourgogne, des souvenirs remontèrent instantanément, encore une fois. Il faudrait qu'il y retourne un peu, sous peu, juste pour voir ce qu'étaient devenu ces terres qu'il avait tant aimé. Quand il lui répondit, ce fut un ton un brin nostalgique, presque mélancolique.

Haaaa la Bourgogne... Une longue histoire entre elle et moi à vrai dire.
J'y ai habité longtemps vous savez, et effectivement j'ai reçu le collier que je porte actuellement pour mes services. Je crois que ceci restera, un des jours les plus beaux et impressionnant de ma vie.
Je vous ferai visiter si vous le désirez.

Et hop, une invitation au voyage lancée, sans vraiment s'en rendre compte, sans prendre vraiment le temps de réfléchir. Cela faisait longtemps que ce ne lui était pas arrivé. Un fin sourire se dessina à nouveau sur son visage, ses yeux pétillèrent un instant. Mais déjà Sarah l'entrainait vers une "mission d'importance". Le jeune homme ne se fit pas prié et suivit sa cavalière. Quelle énergie, quelle fraicheur, quelle jeunesse, quelle grâce... Décidément, elle lui semblait de plus en plus... parfaite. Il resta un peu en retrait, la laissant faire les présentations.

Je guettais toujours la Chambellan, on ne sait jamais. Elle semblait bien occupée. La demoiselle que j'avais interpelée plus tôt s'est approchée de moi, je pensais qu'elle ne m'avait pas entendue. Un coup de canne de satisfaction vint tinter le sol. La Chambellan saurait aussi me trouver. Mais c'était surtout une certaine satisfaction qui venait de résonner. J'ai donc souri à la demoiselle.

-Demat dimzell, oui c'est moi qui vous ai appelé. Je me sens un peu perdu, venant de Bretagne et je ne connais absolument personne. Je pensais que votre compagnie saurait me guider dans ce dédale de robes et de belles toilettes. Je suis Gui de Guennec, consul de Bretagne auprès des Provinces de l'Est.

Je me suis penché un peu sur ma canne, telle une révérence. Je ne pouvais faire plus... J'en ai profité pour examiner sa toilette. J'ai souri, elle était bien d'ici, c'était certain.

Décidément si elle avait pu avoir un homologue aussi souriant et charmant elle aurait choisit ces ambassades auxquelles elle était affectés car pour l'instant lorsqu'elle s'était rendu auprès de ces ambassades afin de rencontrer ses homologues soit elle n'avait pas été accueillit soit elle n'avait pas d'homologue ... donc de pouvoir discuter avec quelqu'un allait la changer un peu.

Elle lui fit une révérence accompagnée d'un jolie sourire. Elle aimait beaucoup les accents des autres provinces, elle se demandait si lorsqu'elle parlait elle aussi elle avait ce petit accents de Lorraine.

- Bonsoir et ravie de vous rencontrez excellence, bienvenue en Lorraine. Je suis Amélliane de Réaumont Kado'ch je m'occupe des ambassades des régions du Sud. Bien entendue je serais enchantée de vous servir de guide pour cette soirée. Souhaitez-vous un rafraîchissement ou quoique ce soit ?

Constance n'avait pas reçu d'invitation mais comme le Chancelier lui avait fait savoir qu'elle était attendue à la Chancellerie elle se précipita au lieu qu'on lui indiqua, non sans revêtir une tenue adaptée à une rencontre en salle de bal.

Elle arriva avec les joues un peu rouges et les cheveux légèrement décoiffés. Elle alla se mettre dans un coin reprendre son souffle avant de regarder qui étaient les personnes présentes.

J'ai souri à la demoiselle.

-Trugarez, ou plutôt merci en français. Oh, comme cela vous vous occupez des régions du Sud? Je suis moi même ambassadeur auprès du Rourgue et du Languedoc.

Un nouveau sourire, amusé cette fois. Le Sud pour moi commençait en dessous de Nantes, donc c'était vaste, très vaste...

-Je cherchais une boisson de Bretagne, mais il s'avère que vous n'en disposez pas, du coup, j'aimerais que vous me surpreniez avec une boisson et un met local.

Tandis que nous nous sommes remis à marcher vers le buffet, suivant l'affreux bruit que donnait ma canne dans la salle, et dont je n'avais pas honte... Pas honte du tout... j'ai repris:

-Dites moi qui sont toutes ces nobles gens présents ici. Je n'en connais absolument aucun, et je suis à vrai dire, grand ducalement perdu...

Le "royalement" était réservé aux français, qui avaient un Roi, nous avions un Grand Duc, du coup cela devenait "grand ducalement", une invention spontanée de ma part.

J'ai cherché Sahya du regard, mais elle semblait être restée en dehors de la réception, il devait être probable qu'elle avait quelque chose d'important à faire avant de nous rejoindre. Si elle nous rejoignait... Une demoiselle est entrée à court de souffle. Bien que ce ne soit pas amusant, j'ai esquissé un sourire. On avait là une retardataire. J'y ai adressé un sourire avant de me reconcentrer sur mon otage... Pardon, hôte... Elle semblait chercher quelque chose à m'offrir, aussi ai-je ajouté.

-Quelque chose de léger n'est-ce pas?

J'aurais pu tarir d'éloge la légèreté dont faisait preuve ma convive, puisque très agréable avec ce sourire flottant de mille feux sur son visage. Mais point trop n'en fallait, nous n'étions pas à une réunion d'entremetteur... Je lui ai souri.

Amélliane ne pût s'empêcher de sourire lorsqu'elle entendit le nom dont son interlocuteur avait à sa charge, elle lui répondit aussitôt.

- Vous savez sans doute vous allez dire que c'et une coïncidence mais je m'occupe de ces deux ambassades en plus de celle du Béarn.

Elle se dirigeait vers le buffet et l'écouta quand il se dit perdu, elle avait le même ressentit elle aussi.

- Ne vous en faites pas nous sommes deux dans ce cas ce soir. Alors l'homme blond habillé de blanc et or est le chancelier son excellence Eudes Von Strass, la dame non loin de lui vêtu de rouge est son excellence Jade de Sparte. Lui expliquait elle discrètement puis dans la direction de Sarah Elizabeth cette demoiselle est son excellence Sarah Elizabeth Von Strass la fille du chancelier elle est également ambassadrice, la dame avec prestance est la Duchesse Cassandre. Ensuite je connais pas mal de vue certains de mes collègues pour les avoir croiser dans une ville mais jusqu'à aller me rappeler de leur nom .. Il ne fallait pas trop lui en demander par moment pas que sa mémoire lui faisait défaut surtout à son âge. En ce qui concerne le reste de ces nobles gens pour certains ils doivent être l'homologue de mes collègues.

Revenons à nos moutons comme dirait-elle, malgré qu'elle ne savait pas trop la spécialité gustative de la Lorraine elle connaissait quelque chose qui était bien de sa région.

- Au niveau boisson je peux vous proposez de la mirabelle, une liqueur dont vous me direz des nouvelles. Si il y a bien une boisson qu'un Lorrain apprécie c'est celle-ci dit-elle en lui tendant délicatement un verre.

Il est vrai que celle qui l'accompagnait savait très bien parler la langue anglaise et c'est qu'une fois après avoir eu un léger aperçu de la reine douairière d'Angleterre que le vieux (ndlr Lylla) garçon passa à la suite. Après avoir laissé volontairement du temps à chacun pour arriver et faire certaines rencontres inoubliables, c'est après quelques temps que l'heure d'ouvrir le bal était enfin arrivé. C'est ainsi que Eudes espéra du profond de lui que chaque personne invitée ici-même puisse s'amuser, s'éclater et bien entendu prendre du bon temps et cela tout au long de la soirée.
Ordonnant que le fond de musique s'arrête, toussotant, c'est après qu'il prit sa voie grave.

- Nobles garçons, diplomates et belles dames et demoiselles ! Approchez par ici je vous prie.

Souriant, avec une coupe à la main et toujours aux côtés de Lylla, il attendit quelques instants afin que certains s'approchent. Du haut d'une estrade.

- Tout d'abord, permettez moi de vous remercier d'être venue au Grand Bal de Lorraine et sachez que les lorrains et le conseil ducal vous est reconnaissant d'avoir répondu à notre invitation.

Puis, après un court instant.

- Comme nous vous l'avons promis, plusieurs évènements se dérouleront cette nuit et c'est par un feu d'artifice étincelant que nous pourrons finir la soirée.

Avec un grand sourire, faisant venir un valet près de lui.

- Mais avant, je vais demander à sa Grâce Impériale Jade de Sparte, la Vicomtesse Constance de Clèves, son Excellence Pjotr de Sevillano et ainsi que son Excellence Ersinn de Warenghien à venir me rejoindre.

( Ersinn n'est pas Duc à cette époque, ne l'oubliez pas. )

Il y avait tellement de monde que le Capitaine regrettait presque l'absence de son armure. Avec elle, il n'y avait pas de risque de se faire bousculer, ou marcher sur le pied par un imprudent qui ne regardait pas devant lui. Au début de la cérémonie, il avait salué discrètement mais non sans politesse chacune des personnes qui pénétrait la salle, avant que le flot trop important de convives le pousse à abandonner et à se réfugier plutôt près du buffet. Il pourrait boire un peu de mirabelle tout en gardant l'entrée dans son champs de vision. Il se pouvait que ses collègues allemands se joignent au bal, mais il s'avéra que non.

Quelques heures plus tard, la majorité des invités devaient être présent, et c'est pourquoi le Chancelier ramena le calme dans la salle, pour entamer un discours.. ou une sorte de discours.

- Mais avant, je vais demander à sa Grâce Impériale Jade de Sparte, la Vicomtesse Constance de Clèves, son Excellence Pjotr de Sevillano et ainsi que son Excellence Ersinn de Warenghien à venir me rejoindre.

Il ne s'attendait pas vraiment à être appelé. Il prit tout juste le temps de déposer la coupe qu'il tenait, et alla se placer aux cotés du Chancelier, après lui avoir adressé un sourire poli.

Arrêtant de discuter et de piquer des confiseries sur le buffet, quand le Chancelier prit la parole. Elle se tourna vers lui pour l’écouter, il allait faire une annonce très certainement.
Sa main glissa vers celle de Loguen pour lui tenir attention a ce moment la.

Vous allez assister a un discourt diplomatique mon ami.

Elle lui sourit avec douceur et reporta son attention au Chancelier.

Jade s'était retrouvée un peu perdue dans ses pensées à l'occasion de ce bal et s'en voulait, elle aurait dû être plus présente, c'était pourtant son intention. À vrai dire, elle n'avait pas entendue l'annonce de Eudes et n'eut été d'un serviteur insistant ne cessant de dire "Vostre Grasce" en lui indiquant la direction, la jeune femme aurait certainement gardé son petit coin tranquille. La Duchesse s'avança donc près du Chancelier, intriguée.

[HRP : Navrée du peu d'interventions et du post court mais je suis en déplacement avec des connexions aléatoires]

Nombre de messages : 96 Charge : pas trop lourde Date d'inscription : 14/10/2012

Sarah allait répondre à Adrian quand le chambellan se racla la gorge pour prendre la parole. D'un mouvement de rapprochement léger, s'appuyant au bras de son cavalier et se hissant sur la pointe de ses chaussures de vair, la blonde von Strass ne put résister au plaisir de répondre à cette invitation impromptu dans le silence préparant au discours, d'un ton malicieux.

Mais Excellence, je prendrais un plaisir infini à un tel voyage en votre compagnie. Je serai d'ici peu de toute façon en Savoie et croyez bien que je compte en visiter les moindres lieux en votre compagnie que vous puissiez faire naitre en moi la passion de vos sommets.

Et de reprendre une posture plus convenable pour l'étiquette, le visage calme et innocent, ne cachant pas totalement l'étincelle d'espièglerie de la demoiselle qui se demandait comment le vice chancelier gèrerait la prise au bon de son invitation au voyage. Mais maintenant, concentrons nous, la suite à venir avait demandé du travail en secret au Conseil de Prestige et elle espérait bien que certains comprendraient enfin la raison d'un tel choix du Chambellan.

Il y'avait trop de monde pour la blonde, elle était encore un peu perdu, mais elle garda un sourire sur son visage. Il faut bien avouer que sourire et son atout qui la sauve, car ou donner de la tête quand il y'a autant de tête ...alors autant sourire et se taire hein !
Mais voila que Eudes ce mit à parler et que dans la salle le silence commençait à se faire.
La duchesse de Lorraine s’avança donc prés du chancelier et le laissa parler restant silencieuse à ses cotés

Constance ne savait pourquoi on l'appelait mais elle s'avança, elle rejoignit rapidement sa Suzeraine la Duchesse Jade de Sparte.

J'ai saisi avec délicatesse le verre qu'elle me tendait en souriant. Comme le Vice chancelier appelait, j'ai murmuré à ma consœur:

-Merci beaucoup, je vais découvrir une nouvelle chose, ce soir.

Et je me suis concentré sur le discours.

Parmi les personnes que Eudes avait appelé, toutes étaient venu vers lui sauf une. Pour éviter de faire attendre trop longtemps, il commença par les premiers venus et finirait par le dernier une fois que celui-ci se serait remit de ses émotions. Souriant, il reprit la parole.

- Aujourd'hui n'est pas un jour anodin pour le Duché de Lorraine. Bien évidemment, c'est un jour de fête et c'est devant l'Europe toute entière que je souhaite récompenser certaines personnes qui ont oeuvré pour la Lorraine et tout particulièrement dans le domaine diplomatique.

Le Chancelier s'avança alors en direction de la Duchesse Impériale de Mulhouse, première personne qu'il avait appelé.

- Votre Grâce. S'arrêtant un instant. Pour vous remercier, au nom du Duché de Lorraine, veuillez recevoir la Médaille d'or du Prestige Diplomatique et ainsi que son Brevet.

Citation :

Grand Bal de Lorraine - Page 4 Blasonlpe

Brevet n°1 - Médaille d'Or du Prestige Diplomatique

Octroyé à sa Grâce Impériale Jade de Sparte, Duchesse Impériale de Mulhouse, Baronne Royale de Rouvroy, Duchesse de Pompey, Duchesse régente de Blâmont et de Vittel, Dame d'Autrey-lès-Gray, de Baccarat, de Candiolo & de Châtenois.

Nancy

1er Novembre 1460

Cassandre Louna de Leffe van Loos

Duchesse de Lorraine

La Duchesse regarda le Chancelier, légèrement hébétée. Elle se souvenait très bien que, un an auparavant, elle avait voulu instaurer un tel système en tant que Duchesse de Lorraine et que la Chancelière de l’époque pour qui Jade n’avait aucune estime, avait refusé en bloc. La roue tournait, c’était ironique.

Elle prit donc le document et la médaille, le rouge ornant ses joues adressant un sourire au Chancelier.

Je vous remercie Excellence ainsi que Sa Grâce de me récompenser alors que je ne faisais que servir les intérêts de la Lorraine.

Pjotr avait faillit se sentir seul un instant dans cette assemblée où bon nombre l'avaient visiblement un peu oublié. Il avait échangé quelques mots avec quelques personnalités ainsi qu'échangé avec son valet qui devenait l'un de ses plus proches compagnons. Il l'aidait nécessairement à toutes ses tâches tant professionnelles que personnelles depuis que ses yeux l'avaient quitté.
A l'appel de son nom il s'avança tout de même avec un certain aplomb. Eudes lui était un ami très cher et c'est avec plaisir qu'il le rejoignit sur l'estrade, avec l'aide de son valet. Essayant de sourire, le menton haut, le sourcil relevé il demanda à son ami : Que me vaut cet honneur Excellence ? Son Valet lui intima de sourire à droite, lui indiquant que Constance était également sur l'estrade, c'est donc ce qu'il fit la laissant, si elle le souhaitait, entamer une conversation par la suite.

Amélliane sourit à son homologue si elle pouvait lui faire découvrir la mirabelle elle serait ravie qui ne peut ne pas aimer la mirabelle !!! Le chancelier demanda le silence et la demoiselle écouta le discours, des récompenses allaient être remettre au moins cela était toujours plaisant à savoir que des personnes oeuvrait pour le bien de la Lorraine et non pour leur intérêt. Elle replaça une mèche rebelle et but une gorgée de mirabelle.

La jeune femme, toujours en compagnie du duc, hoche doucement la tête, prêtant esgourde aux propos qu'elle entend s'élever dans la salle. Et lorsqu'un nom est prononcé, celui-ci ne lui est pas inconnu.

Tout en savourant lentement sa mirabelle, elle écoute donc le discours du chambellan, se faisant silencieuse et attentive.

Nombre de messages : 12 Charge : Vice Chancelier Date d'inscription : 18/11/2012

Edémias passait un bon moment , savourant cet instant privilégié qu'il vivait aux cotés de Lafa_. Que sa compagne eut pris ainsi le temps d'honorer le bal pour représenter le Poitou avec lui était inespéré au vu des fonctions et ses obligations qui étaient les siennes. Mais la Comtesse avait su bien s'entourer, et son charisme lui permettait de mener sa charge de front avec le soutient de son équipe

C'est donc en compagnie du Franc-Comtois et sa cavalière , avec lesquels il partageait un verre , ainsi que la Comtesse Poitevine qu'il écouta l'allocution de leur hôte. Cela lui permis ainsi de mettre un visage sur son nom n'ayant pas eu l'honneur de rencontrer encore le chancelier . Sans suivit une remise de distinctions retenant l'attention des invités . Le Démias se pencha vers Lafa et lui chuchota à l'oreille :

Je t'ai vu observer une personne tout à l'heure , une de tes connaissances ? peut-être pourrions nous la saluer après cette petite cérémonie de médailles ?

- Vous n'avez pas à nous remercier, Jade. C'est parce que vous le méritez et que votre travail a été en conséquent.

Laissant un peu de temps, il s'approcha ensuite de la Vicomtesse de Clèves.

- Vicomtesse.

Le Chancelier fit un sourire, de nouveau.

- Pour vous remercier, au nom du Duché de Lorraine, je vous remets la Médaille d'or du Prestige Diplomatique et ainsi que son Brevet.

Tout fièrement, il remit le document et son attribut.

Citation :

Brevet n°2 - Médaille d'Or du Prestige Diplomatique

Octroyé à Vicomtesse Constance de Clèves, Vicomtesse de La Fère & Dame de Vavincourt et de Montigny.

Nancy

1er Novembre 1460

Cassandre Louna de Leffe van Loos

Duchesse de Lorraine

Constance était ravie que son amie, sa Suzeraine, sa presque belle soeur soit récompensée pour son travail au sein de la Chancellerie. Elle avait combiné son poste de Chancelière par interim avec on poste de Porte Parole impériale et avait comme toujours fait du très bon travail. Elle lui fit un grand sourire et lui murmura un "Bravo et félicitations, vous le méritez!!".

Pjotr avait fait son arrivée sur l'estrade lui aussi. Cela fait très longtemps qu'elle n'avait pas vu celui qui lui avait succédé à la Chancellerie. Elle lui rendit son sourire puis ajouta un "Bonjour Pjotr, j'espère que vous allez bien." Elle ne savait pas trop quoi lui dire, sa vie devait être tellement différente de ce qu'il avait imaginé.

C'est alors que le Chancelier s'approcha d'elle, peut-être qu'il lui en voulait de murmurer sur l'estrade : est-ce qu'elle parlait trop fort et dérangeait la cérémonie?

Elle l'écouta et ses joues rougirent... sa gorge se serra et il lui fallu quelques instants pour que des mots puissent se frayer un chemin.

Merci Excellence, Merci Votre Grasce. J'ai fait ce que je pensais important pour la Lorraine et suivi ma devise : Le Service du Prochain.

Elle offrit un beau sourire à Eudes et Cassandre, tout en espérant que ses joues n'étaient pas trop rouges.

- Ainsi, Vicomtesse, il était tout à fait normal de penser à vous pour ces récompenses. Vous le méritez, vraiment !

Eudes était vraiment content de pouvoir récompenser ceux qui avaient oeuvré pour la Diplomatie de Lorraine et il était nécessaire de saluer le travail accompli. Répondant à Pjotr qui était près de lui.

- Tu vas voir. Disait-il à voix basse.

Puis, s'avançant d'avantage de lui.

- Sire Pjotr de Sevillano, au nom du Duché de Lorraine, j'ai l'honneur de pouvoir vous remettre à vous aussi la Médaille d'or du Prestige Diplomatique et ainsi que son Brevet.

Eudes ne pouvait pas s'empêcher de sourire et c'est après qu'il lui remit sa médaille et son brevet.

Citation :

Brevet n°3 - Médaille d'Or du Prestige Diplomatique

Octroyé à Sire Pjotr de Sevillano Adams de Mélincour, Seigneur de Puxieux.

Nancy

1er Novembre 1460

Cassandre Louna de Leffe van Loos

Duchesse de Lorraine

Jade sourit aux mots de Constance à son endroit et elle pouvait lui rendre la pareille ! Ce qu'elle fit après qu'elle ait reçu sa récompense diplomatique

"Vous le méritez grandement Constance ! Je suis très heureuse pour vous !"

Puis regarda en direction de Pjotr, acquiesçant de la tête pour le choix. Il avait beaucoup apporté pendant son mandat à la Chancellerie.

Amélliane était ravie pour les personnes aillant reçu une récompense, ceci était bien mérité. Cependant elle avait oublié qu'elle avait un travail de dernière minute à faire. Elle s'excusa auprès de Guy.

- Je suis navrée Excellence mais je dois vous laisser lui chuchota-t-elle Passez une bonne soirée si je ne vous croise pas dans la foule.

[Désolée par manque de temps et de présence je vais avoir du mal à poursuivre le Rp]

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