Grand Bal de Lorraine

Nombre de messages : 12 Charge : Ambassadrice Date d'inscription : 08/10/2012

Adelize et son escorte avait mis un temps fou à rejoindre les terres impériales depuis le Périgord et l’Angoumois. A croire que dépasser le Royaume de France, ces hommes perdaient tout sens de l’orientation ! Au moins fut-elle prévenue pour le futur : elle laissera à l’avenir, lors de ses déplacements au sein du SRING, toute latitude à son intendant savoyard concernant le recrutement du personnel.

Son carrosse à peine entré dans la cour de la Chancellerie, c’est au pas de course que la jeune femme prit la direction de ses appartements.
Tant bien même son retard abyssal et l’ordre de se rendre coute que coute à ce fichu bal, elle ne pouvait faire son entrée accoutrée de la sorte !
Elle imaginait déjà les quolibets de ses collègues, si elle se présentait ainsi au bal… Sans oublier qu’il s’agissait de son premier bal d’Ambassadrice. Elle se devait de faire honneur à sa province d’adoption: le Périgord et l'Angoumois !

L’espace d’un instant, elle s’amusa de ses préoccupations très futiles. Cela ne lui ressemblait guère, mais faisait partie de la fonction. Et, elle devait l’avouer, changeait agréablement des nuits passées sur les routes, des échanges houleux ou des journées de négociations autour d’ennuyeux traités.

Très vite, elle sonna le branle-bas de combat et des servantes s’activèrent autour d’elle. Elles gainèrent, habillèrent, coiffèrent, parfumèrent et chaussèrent la jeune femme en un temps record ! Lorsque sa Dame compagnie eut rectifié les derniers détails, la Blonde n’avait plus rien à voir avec la jeune femme qui était sortie en trombe du carrosse quelques minutes auparavant.

Elle portait une ravissante robe bleue nuit, finement brodée de fils d’or. Sa poitrine était soulignée par un ruban dorée et ses longs cheveux blonds relevés en un savant chignon. Elle portait autour du cou, un saphir - héritée d’une de ses aïeules - ainsi qu’une médaille frappée des armoiries de sa famille : les Roches Blanches. Le saphir faisait ressortir le bleu de ses yeux.

Adelize flottait quelque peu dans sa robe. Sa récente maladie l’avait laissé considérablement amaigrie. Mais si tous n’était pas parfait, elle était fin prête à faire son entrée. En espérant, bien entendu, ne pas trouver salle vide…

Priant le page à l’entrée de ne pas faire annonce de son arrivée, la Blonde fit une entrée discrète dans la salle de bal. Tentant de se fondre dans la foule de diplomates présents.

Enzzo suivait tant bien que mal le déroulement de la réception, pensant plus à rechercher des visages connus et amicaux que d'écouter les discours et autre remerciement quand il vit dame Adelize de Chaillou faire son apparition.
Esquisse de sourire affiché sur son visage il se rapprocha discrètement de l'entré pour l'accueillir.

Votre Excellence, ravi de vous voir vous joindre à nous.
Je vous en prie, entrez

Enzzo lui fit une courte révérence, les courbettes étaient guère sa matière favorite, il préférait de loin les partages plus informels que ces grandes réceptions.

Pjotr sourit et remercia Eudes.

Excellence, c'est un honneur que le duché me fait par votre action et celle de la duchesse. Je vous remercie de tout cœur. Et tenez par ma présence mon indéfectible dévouement à la diplomatie Lorraine, quels que soient mon avenir et les routes que je prendrai.

Il inclina sa tête respectueusement et accepta le présent dont il se saisit le plus délicatement possible. Un peu confus, et se grattant la tête maladroitement, il se tourna vers Constance.

C'est un plaisir de vous retrouver depuis tout ce temps. Et bien que je ne sois pas dans une aussi belle forme qu'avant, sachez que j'ai toujours autant de vigueur à franchir les portes de cet endroit. Il me semble que c'en est ainsi pour nous tous diplomates lorrains !Puis esquissant un sourire de plus il dit. Et vous, vous portez-vous bien ? Quelles sont vos occupations actuelles ?

Nombre de messages : 12 Charge : Ambassadrice Date d'inscription : 08/10/2012

La Blonde était présente dans la salle depuis quelques instants seulement, que son homologue lorrain s'avançait déjà vers elle.
Ravie de trouver un visage familier parmi toutes les personnes présentes, elle le gratifia d'un large sourire.
Sans oublié, la traditionnelle révérence, exécutée avec souplesse et grâce, cela va de soit...

lorrenzzo a écrit:: Votre Excellence, ravi de vous voir vous joindre à nous.
Je vous en prie, entrez

Chuchotant afin de ne pas troubler la cérémonie en cours, elle lui dit...

C'est un plaisir partagé, Excellence. Je suis ravie de me trouver ici lieu. Même si mon "léger"... Et Adelize d'afficher un regard malicieux... retard pourrait laissé supposer le contraire.

Tout en discutant, la jeune femme observait la décoration de la pièce. Assurément, rien n'avait été laisser au hasard.

Cette pièce est absolument splendide! Et que dire de la décoration... Tant de fastes et d'invités prestigieux: cela a du demander beaucoup de travail au corps diplomatique lorrain. Assurément, votre Chancellerie en sortira rayonnante!

Puis essayant de décrypter le visage de son homologue qui n'avait pas l'air très à son aise, elle ajouta...

Mais vous n'avez pas l'air pour autant d'humeur très festive... Quelque chose ne va pas?

Enzzo souriait, sourire de parade qui n'échappa pas à Adelize, il connaissait encore peut son homologue mais cette dame avait l'art de décrypté chaque expression de son visage avec une aisance et une justesse qui échappait encore à ceux qui le connaissait pourtant bien mieux. S'en aurait été décontenançant, si le jeune "ambassadeur" n'avait eu une confiance pour elle une confiance aveugle. Fait là encore inexpliqué, mais qui l'avait poussé à lui faire part de ces doutes.

Citation :: C'est un plaisir partagé, Excellence. Je suis ravie de me trouver ici lieu. Même si mon "léger"... Et Adelize d'afficher un regard malicieux... retard pourrait laissé supposer le contraire.

Léger retard dite vous?
Ne vous en faites pas personne n'y verra rien, mis à part moi, mais vous avez ma garantie que je ne dirais rien.

Il souriait un peu taquin en continuant d'écouté son homologue. La chancellerie en sortirait rayonnante, nul doute.... ou pas. Il fallait bien avoué que le prestige, n'était pas ce qu'il aimait à offrir, privilégiant plus facilement l'accueil, la chaleur ou l'humanité, mot qu'on semblait bien souvent ignorer.

Citation :: Mais vous n'avez pas l'air pour autant d'humeur très festive... Quelque chose ne va pas?

Décidément, l'ambassadrice ne lui épargnait rien, sans doute était ce ce qu'il appréciait tant chez elle, et qui lui inspirait tant de confiance. Il la regardait sourire greffé sur son visage, qui suffisait à donner le change à la majorité des convives, puis dans le face à face esquissa une légère grimace, léger rictus, esquisse du mal aise.

Hmmmm nan ça va, je me sens juste pas très à mon aise dans ce genre de "sauterie", j'dois pas être taillé pour le costard d'ambassadeur.

Eudes adressa un nouveau sourire à Pjotr.

- Cela est tout à fait légitime de penser à vous, Excellence et c'est parce que vous méritez de recevoir une telle récompense. Prenez en bien soin !

Il prit ensuite une grande inspiration et décida de passer à la suite en s'approchant de Ersinn, cette fois ci.

- Excellence, notre cher Ambassadeur. Pour moult raisons, nous tenons à vous remercier et ainsi au nom du Duché de Lorraine, je vous remets la Médaille de bronze du Prestige Diplomatique et ainsi que son Brevet.

Encore fier, il remit le document et la médaille forgée par un Spinalien.

Citation :

Grand Bal de Lorraine - Page 5 Blasonlpe

Brevet n°4 - Médaille de Bronze du Prestige Diplomatique

Octroyé au Sire Ersinn de Warenghien, Seigneur d'Aingeray & d'Ogéviller.

Nancy

1er Novembre 1460

Cassandre Louna de Leffe van Loos

Duchesse de Lorraine

Le Capitaine applaudissait poliment à chaque fois qu'une décoration était remise. Ces personnes avait longuement œuvré à la tête de la Chancellerie, une récompense était bien méritée. Lorsqu'il fut à son tour appelé, il ne put contenir sa surprise, visible dans ses yeux.

Votre Excellence, je n'ai fais que tout mon possible pour contribuer à l'essor de notre province, malgré une farouche opposition de certains lorrains. Je vous remercie pour cet honneur, et pour la confiance que vous placez en moi.

Il inclina légèrement la tête, souriant à Eudes, puis se recula, le brevet dans les mains.

Ça y est, toutes les récompenses ont enfin été données. Quel soulagement, car en effet, les festivités allaient enfin pouvoir commencer ! Avec un petit sourire au coin de son visage, le jeune chancelier prit la parole.

- Ne me décevez donc pas, Ersinn ! Dit-il en ne pas pouvant s'empêcher de rire.

C'est à la suite qu'il alla rejoindre le centre de la Grande Salle avec Lylla qui était toujours à son bras.

- Excusez moi de vous avoir abandonné. Allons ouvrir le bal.

Eudes lui souriait et prit position en plaçant ses mains là où il le fallait. Mais, devant toute l'assemblée.

- Mademoiselle. Grâce au Très-Haut, vous et votre maisonnée avez été obligés de vous arrêter à Coussey. Et depuis ce jour là, je suis tombé raide dingue amoureux de vous et je ne saurais vous l'expliquer.

S'agenouillant.

- Baronne, devant tous ses témoins, accepteriez vous de devenir ma femme ? Ma seule et unique moitié...

Légèrement en retrait Lylla avait assisté à la remise des médailles, admirant le Chancelier dans l'exercice de fonction qu'il semblait par ailleurs fort bien remplir. Distinction, charisme et élégance était des traits de caractère qu'elle avait déjà eu le plaisir de découvrir chez un hôte qui lui devenait chaque jour un peu plus cher.

Lylla applaudissait discrètement à la dernière récompense, ces dernières lui ayant permis de mettre des noms sur certains visages, quand Eudes en parfait cavalier lui présenta son bras et l'invita à ouvrir le bal à ses côtés.

Vous voilà tout pardonnez puisque désormais je ne vous quitte plus de la soirée. Le sourire qui étirait les lèvres joliment ourlées en disait long sur le côté agréable de la chose.

Toutefois à peine prenaient ils place au centre de la magnifique salle de réception, alors que tout les regards étaient braqués sur eux, qu'Eudes au lieu de l'entrainer dans des pas de danse, se laissa aller à une confession qui ne put qu'aller droit au coeur de celle qui pour ne plus souffrir avait finit par accepter l'idée de ne jamais trouver l'amour, ni même convoler en juste noces.
Il avait donc fallut ce renoncement pour que germe enfin la fragile graine du bonheur.

Et se furent carrément ses yeux qui s'embuèrent quand rendu aphone par la première déclaration, le beau blond posa genoux à terre et lui fit la plus merveilleuse et la plus romantique des demandes en mariage.

Emue, Lylla lui offrit ses mains afin qu'il puisse les serrer dans les siennes, et soudain aveugle au monde qui les entourait, elle planta son regard dans le sien avant qu'une voix plus douce que le miel ne s'élève.

Baron, jamais femme ne fut plus heureuse que moi en ce jour. J'étais venue en Lorraine quérir vos délicates mirabelles et c'est son plus beau fruit que m'offre en définitive votre terre.

Court instant de silence, non pas qu'elle doute de sa réponse, mais juste le bonheur qui étreint son coeur et l'invite à reprendre son souffle.

Plaise au Très Haut que les sentiments que nous éprouvons continuent de croitre et de prospérer dans l'écrin que vous leur offrez à cet instant.
Oui Baron.... Oui j'accepte le coeur en émoi de devenir votre épouse en plus de votre amie, votre moitié tout comme vous serez la mienne, à jamais seule et unique.

Ce fut le moment que choisit une perfide et minuscule larme de bonheur pour venir se poser à l'angle de ses paupières.
Petit éclat de diamant venu directement du coeur de la blonde.

» Une vsite avant le grand jour
» En passant par la Lorraine...