Grand Bal de Lorraine

Jour censé être inoubliable pour la Lorraine, c'est effectivement ce soir-là que les plus grands d'Europe étaient invités à venir se côtoyer et guincher comme il se devait. Alors que les préparations avaient débutés depuis maintenant quelques semaines, c'est d'un grand soulagement que le moment était enfin venu. L'endroit se préparait à recevoir la cérémonie qui devait s'y dérouler et tout devait être parfait.
La Chancellerie était merveilleusement bien décorée et c’est dans une salle gigantesque que la soirée allait avoir lieu. Il y avait un grand espace pour pouvoir danser, une estrade de bois surmontées d'un dais aux couleurs du Duché et un buffet aux plusieurs spécialités de Lorraine placé près de l'entrée afin que chacun de nous puisse se désaltérer et assouvir sa faim à sa convenance.

Alors que le jeune blondinet se prépara dans l’un des bureaux de la Chancellerie qui était à sa disposition en compagnie d'une jeune dame et de quelques valets qui l’aidèrent à s’habiller, il donna ensuite les derniers ordres au maître de cérémonie qui lui secondait afin que tous les derniers petits soucis soient réglés au plus vite. Il est inévitable, la Lorraine se doit être irréprochable et c'est en tant que Chancelier que le jeune garçon ouvrira prochainement le bal.

En effet, Eudes avait hâte que tout le beau monde arrive. Avant de rejoindre ses invités, il veilla que dans le coffret en bois qu'il ferait apporter avec lui se trouve tout ce dont il aurait besoin pour la soirée.
Pour cet évènement, il veilla ainsi à porter sur lui les couleurs qu'il préférait : l’or, le blanc ainsi que le noir.

Cordelia, la reine douairière d'Angleterre, se étudie avec un œil critique dans le miroir dans ses salles louées. Satisfait elle a l'air présentable, elle requêtes du femme de chambre pour l'aider à arranger ses cheveux et placer son diadème. Elle était dans une robe de cramoisi et crème, rehaussée de perles. Ses cheveux couleur feu a été tiré de son visage, mais les boucles sauvages permis de mettre en cascade sur les épaules et dans son dos. Quand elle était enfin prête, elle quitte son appartement, la collecte de ses gardes. Il était son société seulement ce soir, que son mari était resté en Angleterre pour cause de maladie.

Le chariot porte son à travers la ville à l'ambassade où les festivités avaient lieu. Quand il ralentit à une halte aux portes, elle prend la main offerte de sa garde et se pose avec élégance. En regardant autour, il semble que pour une fois elle n'était pas en retard, en fait, qu'il ne semble pas beaucoup était arrivé tout de suite. Incertain s'il était temps d'arriver ou pas, elle prend le bras de son gardien et et ils s'approchent des portes.

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Cordelia, the Dowager Queen of England, examines herself with a critical eye in the looking glass in her rented rooms. Satisfied she looks presentable, she motions the maid to help her arrange her hair and place her tiara. She was in a gown of crimson and cream, accented with pearls. Her fire colored hair was pulled away from her face, but the wild curls allowed to cascade over her shoulders and down her back. When she was finally ready, she leaves her rooms, collecting her guard. He was her only company this evening, as her husband had remained in England due to illness.

The carriage carries her through the city to the Embassy where the festivities were to be held. When it slows to a halt at the doors, she takes the offered hand of her guard and alights gracefully. Looking around, it seems that for once she wasn't late, in fact, it seemed not many had arrived just yet. Unsure if it was time to arrive or not, she takes her guard's arm and and they approach the doors.

Nombre de messages : 2 Charge : Vivivicomtesse Date d'inscription : 16/11/2012

La triple Vicomtesse, Rosa de Leffe d'Harlegnan, mère de la duchesse régnante fit son entrée dans la salle de bal, au bras de LordRomi.

Invités par Cassandre, ils avaient tous signé une sorte de trêve, de "traité d'entente" après la soirée mouvementée de la veille. La Chancellerie était le lieu tout désigné pour sceller ce traité. Elle sourit de l'ironie des choses et songea que finalement peut-être les choses s'amélioreraient au fur et à mesure de leur séjour en Lorraine.

Pour ce bal et cette occasion elle avait revêtu l'une de ses nouvelles tenues, parfaite pour un événement de ce genre.

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Ils entrèrent dans la salle, encore peu peuplée. Une magnifique femme rousse au port de tête royal était déjà présente. Sa tenue et sa couronne suggéraient un rang supérieur à elle. Elle hésita un instant quant à savoir si elle devait se présenter elle-même ou pas.

Avec un peu de chance, un diplomate feraient les présentations..

L'ambassadrice arriva sur les lieux du bal, vêtue impeccablement mais néanmoins sobrement, elle souhaitait être discrète, étant là non pour ses titres mais sa tâche, lissant sa robe confectionnée par Irma aux DO, elle se dirigea vers le Chancelier.

Eudes, Votre Excellence, vous êtes fort élégant ! Et la décoration est superbe !

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Elle regarda autour d'elle, cherchant des yeux les invités des provinces dont elle avait la charge diplomatique.

Nombre de messages : 96 Charge : pas trop lourde Date d'inscription : 14/10/2012

Tout se devait d'être impeccable. En toute discrétion, Sarah Elisabeth parcourait les ambassades pour vérifier que des appartements étaient prêts pour les invités venant de loin. Le linge des chambres était changé, les salles d'eau pourvues de tout le nécessaire et la jeune fille prit le temps d'installer des petits pochons de pate de fruits à la mirabelle dans chacune des chambres. Elle les avait faits préparer le matin même à la boutique. Un dernier coup d'oeil aux bouquets de fleur et direction les cuisines. Il s'agissait là de s'assurer que celles ci avaient bien les réserves nécessaires tant en mets fins qu'en vins, liqueurs et alcools pour le plaisir de chacun. Père avait comme toujours songé à faire venir des barrils d'eau de Vittel aux vertus réputées et Sarah s'en offrit un verre frais avant de plonger dans l'arène.

L'ambassadeur de Savoie n'ayant pas encore été signalé, Sarah Elisabeth rejoignit la salle de réception en attendant pour aider à l'accueil des invités. Elle s'approcha de Père et Jade et s'inclina en une révérence respectueuse.

Père, votre Excellence Jade, c'est un plaisir de voir le résultat de tout ceci. Si je peux vous être utile en quoique ce soit en attendant la venue de mon homologue, surtout n'hésitez pas, Père. Votre Grasce Jade, votre robe est réellement magnifique! Elle vous va à ravir.

D'un coup d'oeil alentour, la jeune ambassadrice vit que des invités étaient déjà présents. Il eut été incorrect de les aborder sans l'aval du Chancelier. Elle attendit donc consignes et remarques pour s'activer au service de la Lorraine avec plaisir et empressement.

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Carlotta était dans son bureau.
Poussant de longs soupires répétitifs, elle se demandait si elle n'avait pas tort d'aller aux festivités de ce soir.
Sa robe était belle, la couleur lui plaisait, si elle avait froid par contre, ce serait une autre histoire.
Pas de bijoux, tenir son rang oui, mais les bijoux non.
La jeune fille porterait des bijoux lorsqu'elle serait une femme.
Une grande inspiration et la poupée partie en direction de la salle.
Elle serait prévenue à l'instant même où on demanderait après elle.

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Franchissant les portes, ses yeux glissèrent dans toute la pièce, ses pas la menèrent vers le chancelier, Jade et auprès des autres qu'elle ne connaissait pas.
Fière et droite, elle fit une révérence gracieuse et en silence après un coup d'oeil à Eudes.
Il saurait lui demander s'il avait besoin, la Volpilhat et la Talleyrand rejoignit son amie qui n'était pas bien loin.

Alors, nous y voilà Sarah.

Oui, elle tentait de dire quelque chose.
Sarah avait grandi dans un couvent et Carlotta enfermée sous l'aile trop protecteur de sa mère.
Les deux amies avaient encore pleins de choses à découvrir.
Laissant traîner ses yeux du côté de l'entrée, tendant d'apercevoir au premier signe un visage connu.

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Tristan était plus habitué à l'univers feutré des bureaux qu'aux grandes salles de bal . Et puis il avait fallu enfiler cette tenue réalisée par un grand couturier italien , qui sentait la rose et lui avait fait des manières .
Ma tu sauras zoli avec zette tounue mon prince !

Il était pas prince ni rien du tout le Tristan , mais par contre il avait payé le prix d'un prince , et il avait vu sa bourse se vider comme baudruche éventrée .

Ca le serre , ça le gratte , ça lui tire sur l"épaule , ça lui chatouille la moustache et la culotte bouffante lui coince les .... enfin le gêne , sans compter les gants blancs qui lui chauffent les mains et la plume de la coiffe qui tient pas en place . Il avance , il s'est acheté une canne dorée dont le pommeau figure une tête de cheval , seul plaisir qu'il s'est fait , et qui affermit sa marche .

Il se demande si sa femme va pas éclater de rire à le voir avec cette tenue . Quant à la Marquise , si elle le vire pas pour outrage vestimentaire ...

Nombre de messages : 4 Charge : aucune Date d'inscription : 08/11/2012

Anne avait mis un peu plus de temps que son époux pour se changer, quand il était apparu elle n'en cru pas ses yeux, il était beau avec cette tenue aussi ne le faisant pas attendre plus longtemps elle lui prit le bras et souriante comme d'habitude elle lui dit

- Waouuuuuuuu toutes les femmes vont être a tes pieds mon cher.

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Nombre de messages : 6 Charge : Duchesse Date d'inscription : 16/11/2012

Après s'être changée dans le bureau de Aegon.. Maud était enfin prête pour le Bal..Elle avait pris sa robe de mariée pour l'occasion. Heureusement, sa robe de voyage était couverte de gras. Et nul besoin d'en faire refaire une autre. D'abord, son mari était un rapiat notoire et Maud économe. Son époux les avait rejoints et il trépignait à l'idée de boire enfin de la mirabelle. Manquait Alexandre. sans doute en retard.

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Et Maud détestait les mondanités... Même quand elle n'était pas encore Duchesse. Prenant le bras de son sauveur Aegon et Niall à côté d'elle.. elle se pencha vers lui.
Mon Père, présentez-moi à tous ces inconnus si vous le voulez bien. Et avec un sourire goguenard.. Vous avez bien pris vos prunes sur vous hein?

Nombre de messages : 4 Charge : Marquise Date d'inscription : 18/11/2012

Suivant de peu ses amis, Hersende pénétra dans la salle de bal. Elle avait jeté son dévolu sur une robe aux couleurs automnales et relevé ses cheveux sur lesquels reposait sa couronne. Elle s'aperçut qu'elle connaissait peu de monde parmi les personnes présentes, dont beaucoup de femmes aux parures toutes plus splendides les unes que les autres...

Elle rejoignit Tristan et Anne, puis s'approchant de Jade, elle lui demanda :

Bonsoir Excellence. Toutes mes félicitations, cette réception promet d'être brillante. J'aurais grand plaisir à faire la connaissance de votre Chancelier. Pourriez-vous nous présenter?

Il y avait peu de temps que la blonde Champenoise avait pris ses quartiers chez le Baron de Coussey à son invitation. Il avait suffit d'un essieu cassé et d'une auberge mal affamée pour que se croise la route des deux blond.
Jusqu'à ce jour la présence de la jeune femme c'était faite discrète, ses journées étant consacrées à la découverte de la région quand elle ne passait pas de longs moment avec son hôte auprès d'un bon feu au retour de ses promenades.
L'homme était courtois et au fil de leurs discutions elle avait finit par le trouver charmant. Peu à peu, ils s'étaient ouvert l'un à l'autre confrontant leur passé, comparant leurs similitudes sur bien des points, et doucement une sorte de jeu de séduction c'était installé entre eux à l'insu de tous, et d'eux mêmes au prime abord.

Puis ce jour était venu où l'homme public, le chancelier lui avait demandé d'être sa cavalière pour un grand bal donné aux Ambassades de Lorraine.

Lylla avait d'abord refusé, jugeant sa présence déplacée en un tel lieu, mais le Baron savait faire preuve de persuasion quand il le souhaitait et la blonde avait fini par se laisser convaincre.
La veille encore, il lui avait fait part de son souhait de se vêtir d'or, de blanc et de noir et naturellement sans même penser à l'intimité d'un tel geste Lylla l'avait invité à choisir la robe quelle porterait. Se fut sans trop d'étonnement que l'homme porta son choix sur une magnifique robe de Cour exactement dans les mêmes teintes que celles qu'il souhaitait arborer.

Le matin même les instructions avaient été donné pour que la toilette soit fin prête, mais une fois de plus Lylla appris que l'on échappait pas à son destin quand sa demoiselle de compagnie vint toute affolée lui apprendre que certaine des broderies d'or avaient été brulé par un fer trop chaud.
Hors de question que Lylla ne paraisse dans une robe méchamment abimée et qui devrait retourner au plus vite entre les mains de sa créatrice.
Les malles furent promptement fouillées, voire même renversées et enfin la solution fut trouvée.

Ce fut donc parfaitement préparée, que la Baronne d'Arzillière put quitter sans aucune honte le carrosse qui l'avait déposé devant les marches du grand escalier.
Contrairement à toute attente, ce fut vêtue à la pointe de la dernière mode de la renaissance italienne que la jeune femme monta les marches avec élégance, et suivi le long couloir bordé de gardes qui conduisait au salon d'apparat.

Un discret brouhaha parvenait à ses oreilles, lui rappelant que ce soir les plus grands de l'Empire, du Royaume de France et d'ailleurs seraient présents. Retenant le bas de sa robe, le riche velours d'améthyste délicatement blotti entre ses doigt fins, souriant avec délicatesse aux uns et aux autres, la plupart lui étant inconnu, à pas mesuré, le regard fixé comme hypnotisé par le magnétisme du Baron de Coussey, Lylla ralentie son avancé, ne voulant nullement bousculé l'étiquette, jusqu'à ce que son tour arrive de se présenter devant le Chancelier.

Arrivée enfin devant lui, elle du retenir un éclat de rire en constatant que ce dernier n'avait nullement lui aussi revêtu la fameuse tenue dont ils avaient longuement discuté. Afin de ne rien laisser percevoir de son amusement, la jeune femme plongea gracieusement dans une révérence impeccable, de ses lèvres souriante et finement ourlées s'élevant ces simples mots.

Votre Excellence...

On peut dire qu'il avait pas fait d'efforts particuliers pour s'habiller Niall. En fait il avait gardé la même tenue sauf qu'il avait fait enlever la poussière. Bien que le style poussiéreux je suis un routier ça pouvait faire son charme.
De toute façon il s'en fichait il n'était pas là pour draguer ou trouver une gueuse. Il était là pour la mirabelle... et les quiches accessoirement, mais vraiment accessoirement.

D'ailleurs même si il était aux côtés de son épouse, Niall faisait tourner son regard partout à la recherche du buffet et du précieux fruit... ou à défaut de sa version liquide et fermentée.

Il connaissait personne ici et n'était pas vraiment venu pour faire des connaissances, mais bon si il en faisait il ferait pas le radin il discutaillerait. Il avait moultes sujets de discussions en réserve. Les joutes, la guerre, l'alcool , l'économie, de quoi passer une bonne soirée quoi.

Bon il était où ce buffet bon sang ... trop de monde ... ça cachait tout le charme de la boustifaille et de l'alcool ça ... on voyait pas où c'était !

Comme il en avait fait part Grand chancelier Lorrenzzo enfila son plus beau costume. C'est à de rares occasions qu'il sortait ces plus belles tenues, mais il voulait faire honneur à son rend et à sa nièce Cira qui avait été invité par la duchesse Cassandre. Le jeune ambassadeur avait choisi une tenue sobre mais non moins élégante, une veste noire parfaitement taillée venant recouvrir une chemise blanche parée de quelques discrètes broderies, une étoffe rouge dépassant légèrement de la poche de sa veste, apportait une touche de couleur à sa tenue.

Lenzzo avait guère l'occasion de ces grandes cérémonies, et ne raffolait pas particulièrement des convenances, mais elles faisaient partie intégrantes de son poste, et il était de son devoir de les assumer.
Avant de se présenter devant la salle, le tonton prévenant s'accroupit devant la belle princesse qui lui servait de cavalière.

T'es prête princess? On va se mélanger au plus grands de ce royaume et d'autres?

Enzzo lui sourit et lui dépose une bise sur sa joue.

Heu.. pas de crie pas de gros mots... même pas In...con...ti...nant... rien .... Mais j te fais confiance, tu sais très bien ce que tu as à faire.
Je sais pas si ton amie Cassandre est arrivée par contre, mais si elle n'est pas là, elle ne saurait tarder.

Enzzo se redressa, tirant pour le remettre en place sur son veston, dernier cou d’œil sur Cira, elle était parfaite, et le tonton heureux de l'avoir pour cavalière.

Allez, on y va...

Enzzo entra, tenant bien la main de sa nièce, il découvrait les visages des convives déjà arrivés, certains connus d'autre pas.

Bonsoir, Lorrenzzo Raveline ambassadeur de Lorraine pour les duchés de Touraine, du Périgord-Angumois, et du Limousin et de la Marche. Je suis accompagné de ma nièce,Cira, invitée de la Duchesse Cassandre_louna.

Il finit sa phrase par une révérence, saluant l'ensemble des convives puis se releva pour saluer plus longuement les invités.

Debout devant son oncle, la petite était complètement paniquée. Elle n’avait pas vu sa Duchesse préférée et cela l’angoissait. C’est que c’était la 1ere fois qu’elle allait voir autant de princes et princesses. Heureusement, son oncle était là.

T'es prête princesse ? On va se mélanger aux plus grands de ce royaume et d'autres.
Heu.. pas de cris, pas de gros mots... même pas in...con...ti...nant... rien .... Mais j te fais confiance, tu sais très bien ce que tu as à faire.
Je sais pas si ton amie Cassandre est arrivée par contre, mais si elle n'est pas là, elle ne saurait tarder.

Cira hocha la tête et déglutit.

Je suis jolie ? Ma robe elle est bien mise ? Et mes cheveux ça va ? Et mes chaussures elles sont pas sales ?

La petite avait choisit sa plus jolie robe et elle espérait qu’elle irait pour le bal. Elle ne voulait pas faire honte à Cassandre.
Cependant, toutes ses questions furent vite balayées par un tendre regard de son oncle. Elle l’adorait et était contente qu’il soit là.

Allez, on y va...

L’enfant serra fort la main de son tonton et entra avec lui, découvrant du haut de sa petite taille la grande pièce et tout les convives déjà présents.
Devant tant de robes magnifiques, sa bouche s’ouvrit puis, se rendant compte que ce n’était surement pas une allure à avoir, elle la referma en vitesse.
Pendant que son oncle les annonçait, elle chercha sa duchesse du regard mais le seul visage connu qu’elle aperçut fut celui de Rosa. La petite souffla doucement, émerveillée mais stressée.

Son oncle bougea à sa gauche et le voyant se pencher, elle fit elle aussi sa plus belle révérence.
Il était temps de se lancer . . .

Imladris détestait les bals... Mais bon on lui avait fait des pieds et des poings que la Lorraine compte sa présence parmi les hôtes. Il avait été un peu surpris vu qu'il n'avait plus de fonctions officielles... Cela ne l'empechait pas de suivre les affaires du monde.

C'est donc avec son air bougeon habituel qu'il entra dans la salle. Il avait fait un effort dans sa tenue mais il restait sobre... On l'avait une fois traité de réformer... C'est sûr qu'avec ces manières et le peu de luxe qu'il mettait à sa tenue... Il faisait parfois tâche.

Ceci dit, il était venu pour satisfaire sa curiosité... ben oui... Il était curieux, on ne le changerait pas.

Il remarqua dans la salle la délégation provençale et se dirigea vers eux.

Votre Majesté, Vos Excellences, c'est un plaisir de vous croiser ici

Le comte impérial s'inclina poliment.

Tristan vit venir vers eux le Comte de Voiteur . Il savait que celui qu'il avait admiré , tant sa vision était large , avait été propulsé vers de hautes sphères , laissant un vide qu'il tentait bien de combler dans la Franche Comté , mais qui était un vide tout de même .

La sobriété de la tenue du Comte Imperial contrastait avec ce que Tristan considérait comme être "sa tenue d'opérette" , probablement avant gardiste , puisque issue de la Renaissance venue des provinces d' Italie .
Il s'inclina respecxtueusement en s'appuyant sur sa canne , garante d'un équilibre devenu assez précaire depuis ses blessures à Dijon .

Votre Grandeur ! Je suis honoré de vous voir . C'est à croire qu'ici se réunit la quintescence de l'Empire et de ses voisins .

Bon il en faisait toujours trop le Tristan , mais il allait pas changer à son âge ! Et puis , c'est vrai qu'il y avait ici quelques beaux représentants ... beau au sens de l'image qu'il en avait : respectable eut été un terme plus adéquat .

Oh punaise la réception à la chancellerie, le balafré avait presque oublié cet évènement, bah oui dur dur d'être candidat pour un trône et assurer ses obligations, mais période charnière oblige, le duc courrait de partout. En tenue de deuil Charles se présenta donc en salle de réception.
Le Chancelier était en grande conversation, il irait le saluer plus tard. Puis il vit sa fille et sa future filleule il s'approcha d'elles.

- Mesdemoiselles, le bonsoir, les invités arrivent il me semble, suis-je si en retard ?

Nombre de messages : 4 Charge : aucune Date d'inscription : 08/11/2012

Anne fit une révérence a sa majesté Hersende

- Majesté , merci de m'avoir permis ce voyage avec vous et mon époux, ce fut un enchantement de galoper jusqu'ici.

Le monde arrivait des dames toutes plus belles les unes que les autres des fois accompagnées ou seules, puis une voix quelle connaissait la fit se retourner l’arrivant avait une tenue austère Imla son ami était face a elle, elle ne l’avait pas vu depuis longtemps mais le temps n’avait pas de prise sur lui !!!!!

- Imla que je suis heureuse de te voir, pour moi malgré tes titres tu resteras toujours Imla, j’espère que cela ne te fâcheras pas.

Elle souriait émue de se trouver là

Il vit quelques têtes connues et répondit à Tristan

Tu n'as surement pas tort. Nous avons quelques grands noms ce soir et même un prétentant au trône royal. Je pense qu'Eudes a voulu mettre les petits plats dans les grands.

Il sourit à Anne-Cyrella

Tu le sais bien que les prédicats ne sont pas mon fort avec les comtois de naissance.

Nombre de messages : 96 Charge : pas trop lourde Date d'inscription : 14/10/2012

Sarah Elisabeth sourit à l'arrivée de Charles et se décala un peu pour lui laisser place dans le groupe des ambassadeurs en attente de leurs homologues.

Ne vous en faites pas. Je ne crois pas que les ambassadeurs et régnants que vous devez accueillir se soient encore manifestés.
J'attends pour ma part Adrian avec qui je travaille sur un traité. Il devrait être mon cavalier pour la soirée, venant seul à ces festivités. J'espère ne pas l'avoir loupé!

Carlotta regardait les gens, peu d'hommes, que des femmes presque, pour danser ce soir c'était mal barré.
Puis ses yeux allèrent sur le paternel qui venait de franchir les portes.
Elle qui voulait suivre ses traces, elle se demandait s'il ne faisait pas exprès à présent de se lancer sur le trône royale.
Si un jour elle prenait un époux et que c'était lui qui faisait une carrière politique, ça compterait pour elle ?
Chassant ce soucis mini comparer à d'autres et à d'autres gens, elle lui adressa une révérence lorsqu'il fut proche et laissa Sarah lui répondre.
Elle aurait voulu demander si les hommes étaient tous des peureux de ne pas venir à un bal où il faudrait certainement danser.
Pourtant, l'idée de pouvoir être en compagnie de femmes sur leurs trente-et-un devrait en attirer plus d'un.
Eudes, un inconnu, deux inconnus dont un qui a déjà l'air avec une femme et son père.
Cette soirée s'annonçait très calme décidément.
Elle ne courait pas forcément après un homme, mais bon, un bal sans faire ce qu'on est censé y faire.
En plus, Sarah avait un cavalier, était-elle si laide pour devoir rester seule.
Petite moue.

Un Montjoie pour cavalier, petit froncement de nez, il n'y peut rien c'est plus fort que lui, cela le renvoie aux turpitudes du lézard destitué et de sa femme intrigante, le fils, qu'il ne connaissait que peu, saurait peut-être sauver l'image de cette famille tombée en disgrâce impériale et flirtant avec la réforme -mais ça se sont des "on dit"-.

- Et bien j'espère que votre travail sera fructueux. Il regarde les présents.
- Je ne connais quasiment personne ici... Et de porter le regard sur sa cadette.
- Carlotta qu'est-ce donc ce visage dépité ?

Nombre de messages : 4 Charge : Marquise Date d'inscription : 18/11/2012

Hersende sourit à Anne dont la compagnie lui était précieuse, mais hélas trop rare! Soudain elle vit entrer Imladris, qu'elle n'avait plus revu depuis qu'il avait quitté le poste de Chancelier impérial. Elle l'accueillit avec plaisir :

Imladris, il faut donc que je me déplace en Lorraine pour avoir le plaisir de vous rencontrer? Voilà une agréable surprise! Comment vous portez-vous?

S'il y avait une chose que le jeune homme détestait, c'tait bien être en retard. Mais voilà, il n'arrivait jamais à être à l'heure, fallait croire que c'était maladif. Arrivé à la dernière minute, il passa par son bureau afin de prendre le temps de se changer, histoire d'être à peu près présentable. Il choisit un ensemble bleu très foncé, presque noir, par dessus lequel il passa un long mantel couleur de noir, avec un col fourré, car il commençait à avoir grandement froid. De ses affaires il sortit la boite contenant la toison bourguignonne, sa fierté, sa joie. Il fit signe à Gino de la lui passer autour du cou, de bien la poser, afin qu'elle tombe avec grâce. Une fois ceci fait le jeune homme partit vers la salle de réception.

Les talons de ses bottes cirées claquaient sur le dallage avec force alors qu'il se rapprochait du lieu des réjouissances lorraines. Il arriva finalement, son regard embrassa la salle: il y avait déjà bien du monde; était-il vraiment si en retard que ça? Il ne l'espérait pas du tout! Il chercha des visages connus dans la foule et reconnu le visage de Sarah. Un fin sourire barra un instant le visage de jeune homme, il s'évanouit quand il repéra à côté d'elle le Duc de Salm... Le blondinet soupira, puis se dirigea vers eux, d'un pas lent. Il s'inclina devant son homologue lorraine, absolument magnifique, radieuse même, dans sa robe.

Excellence, si vous me permettez vous estes sublime dans cette toilette. Elle vous va à ravir.
Estre vostre cavalier ce soir va me créer bien des envieux, je le sens.
Comment vous portez-vous donc en cette belle journée?

Immense sourire. Il inclina légèrement la tête ensuite face au Talleyrand puis le salua d'un ton neutre.

Vostre Grasce.
C'est un plaisir de vous voir... J'espère que vous vous portez bien.

Après être entré dans le bâtiment, elle passa son manteau au large de la garde, en lui disant d'aller chercher lui un verre. Comme il s'éloigne, elle arpente la salle, pas un visage familliar en vue! Elle pensait qu'elle devrait trouver le Chancelière et rendre ses salutations, malheureusement, qu'elle ne savait pas à quoi il ressemblait, ou s'il avait encore arrivé. Les sourcils froncés, elle donne sa tête un shake de petite taille. Elle était une reine d'Angleterre, pas une jeune fille stupide à son premier bal.

Elle s'approche de la personne la plus proche, "Excusez-moi", elle commence dans son français hésitant, conscients de la terrible accent qu'elle doit avoir, "at-au Chancelier arrivé? Je tiens à présenter mes hommages."

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After entering the building, she passed her cloak off to the guard, telling him to fetch her a drink. As he departs, she surveys the room, not a familliar face in sight! She supposed she should find the Chancellor and make her greetings, unfortunatly, she did not know what he looked like or if he had even arrived. Frowning, she gives her head a small shake. She was a Queen of England, not some silly lass at her first ball.

She approaches the nearest person, "Excusez-moi," she begins in her halting French, aware of the terrible accent she must have, "at-au Chancelier arrivé? Je tiens à présenter mes hommages."

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